Récit : Timide Camille...

À 31 ans, Camille était une femme discrète, presque invisible dans la foule : une silhouette fine soulignée par des vêtements sages, des cheveux blonds coupés au carré, et des yeux noisette où se cachait une flamme qu’elle n’avait jamais laissée s’exprimer. Pendant des années, elle avait nourri des fantasmes brûlants, des désirs qu’elle n’osait même pas murmurer. Elle se contentait de les explorer seule, dans l’intimité de sa chambre, ses doigts glissant entre ses cuisses tandis qu’elle lisait, encore et encore, les récits sulfureux publiés sur le LuX. Ce club secret, orchestré par l’énigmatique Monsieur R., hantait ses nuits. Chaque histoire – des femmes prises par des gentlemen virils, des orgies sensuelles dans une ambiance feutrée – la faisait trembler de désir, son corps se cambrant sous ses propres caresses jusqu’à l’extase.

Mais agir ? Franchir le pas ? Cela lui semblait impossible. Jusqu’à ce soir d’hiver où, après un orgasme particulièrement intense devant un texte décrivant une novice submergée par cinq hommes, elle avait craqué. Les mains encore tremblantes, elle avait trouvé un contact anonyme sur un forum discret et envoyé un message : « Je veux découvrir le LuX. Aidez-moi. » Quelques jours plus tard, une réponse sobre lui parvint, accompagnée d’un code et d’une adresse. Elle sut que c’était maintenant ou jamais.

Le LuX se dressait derrière un mur aveugle, une façade impénétrable. Une grande porte en métal, massive et muette, barrait l’entrée. Camille tapa le code sur le digicode, son cœur battant à tout rompre, et la porte s’entrouvrit sur un sas étroit. Elle patienta, le souffle court, sous le regard invisible des caméras qui semblaient fouiller son âme. Puis, un déclic, et elle pénétra dans l’antre du LuX. Le sol de béton brut résonna sous ses pas, adouci çà et là par des tapis épais, les murs noirs buvant la lumière tamisée qui baignait la pièce. Une grande cheminée trônait au centre, ses flammes dansantes projetant des ombres mouvantes, tandis qu’une musique enivrante, aux basses profondes, vibrait dans l’air, faisant pulser son sang.

Monsieur R. l’attendait, silhouette élégante dans un costume noir taillé sur mesure. Ses yeux sombres la détaillèrent avec une curiosité bienveillante. « Bienvenue au LuX, Camille, » dit-il, sa voix grave glissant sur elle comme une promesse. « Vous avez lu nos histoires, n’est-ce pas ? Nous allons commencer doucement. Êtes-vous prête ? » Camille déglutit, sa gorge sèche, mais hocha la tête, un feu naissant dans son ventre.

Il la guida d’abord vers une alcôve discrète, où une paroi sombre percée de trois trous ronds l’attendait, le sol recouvert d’une moquette moelleuse qui amortit ses pas. « Un glory hole, » murmura-til. « Trois gentlemen vous y accueilleront. Ensuite, nous irons plus loin. » Elle s’approcha, ses pieds s’enfonçant dans la douceur du tapis, et s’agenouilla, la musique enivrante amplifiant son pouls. Le premier homme surgit par le trou de gauche, un sexe épais et palpitant, déjà luisant d’impatience. Elle le saisit d’une main tremblante, le caressant avant de le porter à ses lèvres, goûtant son sel avec une curiosité mêlée de timidité. Un deuxième apparut au centre, plus long, qu’elle effleura du bout de la langue, le laissant glisser contre ses joues avant de l’enfoncer dans sa bouche. Le troisième, à droite, se présenta, et elle tendit une main pour le flatter, alternant entre les trois avec une maladresse qui céda vite à l’audace. Le premier jouit dans un spasme, son sperme jaillissant en arcs chauds sur son visage, éclaboussant ses cheveux blonds. Le deuxième suivit, un flot visqueux qu’elle tenta d’avaler, laissant des filets couler sur son menton. Le troisième, plus lent, la laissa jouer avec lui jusqu’à ce qu’il éclate, peignant ses lèvres et son cou de traces blanches. Elle s’essuya d’un revers de main, le souffle court, son corps vibrant d’une excitation crue, la moquette douce sous ses genoux amortissant son tremblement.

Monsieur R. réapparut, un sourire discret aux lèvres. « Bien, Camille. Maintenant, le cœur du LuX vous attend. » Il la guida vers une pièce en deux demi-niveaux. Le niveau bas, où elle se tint, était un espace ouvert, tapissé de moquette sombre et entouré de barreaux métalliques fixes qui le séparaient du niveau haut. Là-haut, derrière ces barreaux, des silhouettes observaient en silence. Trois hommes se faufilèrent alors entre les barreaux, descendant avec une grâce féline pour l’entourer au centre de la pièce. Vêtus de costumes sobres, ils étaient des gentlemen au regard tendre et aux gestes délicats : un homme au teint mat avec une présence imposante, un homme aux cheveux noirs au sourire chaleureux, et un brun à la stature élancée.

Ils l’approchèrent sans hâte, leurs mains effleurant sa robe bleu nuit comme une caresse collective. Le tissu glissa au sol, dévoilant sa peau pâle, encore marquée par les traces humides du glory hole. L’homme au teint mat s’installa face à elle, ses doigts calleux mais doux parcourant ses côtes avant de s’attarder sur ses seins, les massant avec une patience qui la fit frissonner. L’homme aux cheveux noirs, agenouillé à ses pieds, posa ses lèvres sur l’intérieur de ses cuisses, remontant en baisers légers jusqu’à son sexe, qu’il goûta avec une langue paresseuse, presque taquine. Le brun élancé contourna son corps, ses mains glissant sur ses épaules avant de descendre dans son dos, ses doigts explorant la courbe de ses fesses avec une tendresse curieuse.

Ils l’enlacèrent dans une étreinte lente, leurs gestes empreints d’une délicatesse qui contrastait avec la sauvagerie du glory hole. L’homme aux cheveux noirs s’allongea sur la moquette, l’invitant à s’asseoir sur son visage, sa langue plongeant plus profondément tandis qu’elle gémissait, ses mains agrippant ses cheveux. L’homme au teint mat déboutonna sa chemise, révélant un torse musclé, et guida ses mains vers son pantalon, où elle trouva une verge déjà dure qu’elle caressa avec une assurance nouvelle. Le brun, derrière elle, murmura des mots doux à son oreille – « Laisse-toi aller, Camille » – avant de frotter son membre contre ses reins, pénétrant son cul avec une lenteur exquise, chaque mouvement mesuré pour ne pas la brusquer.

Leur danse prit une tournure sensuelle et indécente. L’homme aux cheveux noirs la fit basculer dans un premier orgasme, ses lèvres et sa langue jouant avec son clitoris jusqu’à ce qu’elle tremble. L’homme au teint mat s’approcha de son visage, son sexe frôlant ses lèvres, et elle le prit en bouche, le suçant avec une avidité apprise quelques minutes plus tôt, tandis que le brun accéléra légèrement, ses mains caressant ses flancs. L’extase monta, différente, plus intime. L’homme aux cheveux noirs jouit en se caressant sous elle, son sperme éclaboussant ses cuisses. L’homme au teint mat se retira pour laisser couler un filet tiède sur sa poitrine, et le brun, dans un soupir contenu, se répandit en elle, son plaisir chaud la remplissant.

Camille s’effondra sur la moquette, le corps luisant, le souffle coupé par un second orgasme, la musique enivrante résonnant comme une célébration. Les trois gentlemen s’écartèrent avec une révérence discrète, se faufilant entre les barreaux pour regagner le niveau haut, redevenant ombres silencieuses. Monsieur R. s’avança, une serviette de soie à la main, un sourire entendu aux lèvres. « Vous avez osé, Camille, » dit-il. Elle le regarda, le visage poisseux, le corps encore vibrant. « J’ai rêvé de ça si longtemps, » souffla-t-elle, un sourire timide perçant sous les traces de son abandon.

Elle quitta le LuX cette nuit-là, transformée, ses fantasmes enfin incarnés. Le LuX, sous la houlette de Monsieur R., avait été le miroir de ses désirs, un lieu où ses caresses solitaires avaient pris vie dans une explosion de sensualité, d’indécence et de sexe.

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