Récit : Au cinéma
Cécile et Julien, mariés depuis huit ans, portaient en eux un désir qu’ils n’avaient longtemps osé nommer qu’à mi-voix, dans l’intimité fiévreuse de leur chambre. Lui, 38 ans, architecte au charme discret, cheveux bruns en bataille, et elle, 35 ans, professeure de littérature à la beauté classique, blonde aux yeux clairs, rêvaient d’un lieu où leurs fantasmes pourraient s’incarner : un cinéma porno. Ce n’était pas tant les films qui les attiraient, mais l’idée de se perdre dans l’obscurité, entourés d’inconnus, de regards avides et de corps sans retenue. Pendant des mois, ils en avaient parlé, leurs caresses se faisant plus audacieuses à chaque évocation, jusqu’à ce qu’un soir d’octobre, après un verre de vin rouge, Julien murmure : « Si on y allait vraiment ? » Cécile avait ri, un mélange de nervosité et d’excitation dans la voix, mais elle avait hoché la tête, ses joues rosissant sous son regard. Le lendemain, ils trouvèrent leur cible : Le Rex, un cinéma porno caché dans une ruelle sombre de la ville, ses néons rouges clignotant comme un appel interdit. Le samedi suivant, ils se préparèrent avec soin, transformant leur audace en rituel. Julien choisit une chemise noire ouverte au col et un pantalon ajusté, Cécile opta pour une robe rouge moulante, courte et cintrée, avec des bas noirs et des talons aiguilles. Sous sa robe, sur une impulsion de Julien, elle ne mit rien – une décision qui la fit frissonner lorsqu’il passa une main sous le tissu pour vérifier, un sourire joueur aux lèvres. Le Rex se dressait dans la nuit, sa façade défraîchie évoquant une époque révolue. Ils poussèrent la porte, le cœur battant, un mélange d’appréhension et de désir brut les portant. L’intérieur sentait le cuir usé et une odeur musquée, presque animale. Le guichetier, un homme au visage buriné, leur tendit deux tickets sans lever les yeux. Ils descendirent un escalier étroit, leurs pas résonnant sur le béton, jusqu’à une salle baignée d’une lumière rougeâtre. Sur l’écran, un film des années 80 déroulait ses images crues : une femme gémissant sous des assauts mécaniques, des gros plans sur des sexes luisants, une bande-son saturée de halètements. La salle était parsemée d’une trentaine d’hommes, silhouettes solitaires éparpillées sur les sièges râpés, certains fixant l’écran, d’autres jetant des regards furtifs vers eux. Cécile sentit une chaleur monter en elle alors qu’ils s’installaient au centre d’une rangée vide. Julien passa un bras autour de ses épaules, sa main glissant sur sa cuisse nue, ses doigts traçant des cercles possessifs. Pendant un moment, ils observèrent l’écran, la tension entre eux épaississant l’air. Puis Cécile se pencha vers lui, ses lèvres frôlant son oreille : « Ils nous regardent, tu crois ? » Julien sourit, sa main remontant sous sa robe. « Je veux qu’ils nous regardent, » répondit-il, sa voix rauque. Leur jeu démarra en douceur. Cécile écarta les cuisses, laissant les doigts de Julien effleurer son sexe nu, déjà trempé d’anticipation. Un homme à leur gauche, la cinquantaine, costume froissé et cheveux clairsemés, tourna la tête, ses yeux brillant dans la pénombre. Cécile releva sa robe plus haut, dévoilant ses cuisses gainées de bas et son intimité offerte, luisante sous la lumière vacillante. Julien glissa deux doigts en elle, les enfonçant profondément, les faisant aller et venir avec une lenteur indécente, ses lèvres murmurant contre son cou : « Tu es tellement ouverte… » Elle gémit, un son étouffé mais audible, qui attira d’autres regards. Les hommes se rapprochèrent, comme aimantés. Le cinquantenaire s’assit à leur droite, déboutonnant son pantalon pour libérer une verge dure qu’il caressa lentement. Un autre, plus jeune, veste en cuir et torse bombé, prit place devant eux, se tournant à moitié pour mieux voir. Un troisième, trapu, chemise ouverte sur un ventre rond, s’avança dans l’allée. Cécile sentit leur présence, oppressante et excitante, et murmura à Julien : « Fais-moi jouir devant eux. » Il accéléra ses mouvements, écartant ses lèvres intimes avec ses doigts, exposant son clitoris gonflé à leurs yeux, tandis qu’elle se cambrait contre le dossier, ses gémissements montant en crescendo. Puis elle se leva, laissant sa robe glisser au sol dans un geste théâtral, nue à l’exception de ses bas et talons. Son élégance naturelle tranchait avec l’indécence brute de la scène. Elle s’agenouilla entre les sièges, sur le tapis usé et collant, et attira Julien devant elle. « Baise-moi la bouche, » souffla-t-elle, ses mains écartant ses propres cuisses pour exhiber son sexe béant, dégoulinant de désir. Julien déboutonna son pantalon, son membre dressé frôlant ses lèvres. Elle le prit en bouche, ses lèvres s’étirant autour de lui, sa langue jouant avec son gland tandis qu’elle le suçait avec une avidité obscène, ses yeux levés vers lui. L’homme au costume s’approcha, son sexe à la main, et osa tendre l’autre pour effleurer ses seins. Cécile, loin de le repousser, écarta la bouche de Julien un instant pour saisir la verge de l’inconnu, la guidant entre ses lèvres avec une voracité crue. Elle alterna entre les deux, suçant l’un puis l’autre, ses mains caressant leurs couilles lourdes, tandis que le jeune en cuir s’avançait, pantalon baissé, et glissait une main entre ses cuisses. Ses doigts pénétrèrent son sexe ouvert, la faisant gémir autour des membres qu’elle engloutissait, son corps secoué par l’intrusion. Julien, excité par la débauche, la releva et la fit basculer sur un siège, ses jambes écartées en l’air, son intimité exposée à tous. Il la pénétra d’un coup profond, ses coups de reins brutaux faisant claquer leurs peaux, tandis que l’homme au costume se plaçait à côté de sa tête, enfonçant son sexe dans sa bouche. Le jeune en cuir grimpa sur le dossier, ses doigts écartant ses fesses pour explorer son cul, glissant un doigt puis deux dans son orifice étroit, la faisant crier de plaisir autour de la verge qui la bâillonnait. Le trapu, incapable de se retenir, se masturbait à quelques centimètres, son souffle rauque résonnant dans la salle. D’autres hommes rejoignirent le cercle, une dizaine désormais, leurs pantalons tombés, leurs mains s’activant sur leurs sexes dressés. Cécile, perdue dans l’indécence, se redressa et s’agenouilla à nouveau, son corps luisant de sueur et de salive. « Baisez-moi encore, » grogna-t-elle, et Julien la prit par derrière, la pénétrant avec une sauvagerie qu’elle n’avait jamais connue, tandis qu’elle saisissait deux membres à pleines mains, les suçant tour à tour, sa bouche dégoulinante de salive et de précum. Le jeune en cuir força son cul, la double pénétration la faisant hurler, son sexe béant et trempé offert aux regards, ses lèvres intimes écartées par la violence délicieuse des assauts. L’orgie atteignit son apogée lorsqu’elle s’écarta, à bout de souffle, et s’agenouilla au centre du cercle d’hommes. Sa bouche était grande ouverte, sa langue sortie, ses yeux brillants de défi. Julien se plaça devant elle, se masturbant avec fureur, tandis que les autres l’imitèrent, leurs mains s’activant dans un concert de grognements. L’homme au costume jouit le premier, un jet épais frappant sa langue et son palais, suivi du jeune en cuir, dont le sperme gicla sur son visage en salves chaudes. Le trapu éclaboussa sa poitrine, son plaisir coulant entre ses seins, et Julien, dans un dernier râle, remplit sa bouche, le surplus dégoulinant sur son menton et son cou. Un à un, les autres ajoutèrent leurs contributions, leurs semences tièdes peignant son corps en filets désordonnés, jusqu’à ce qu’elle soit une vision obscène, à genoux, dégoulinante, sublime dans sa débauche. Les hommes s’écartèrent, certains murmurant des mots essoufflés, d’autres disparaissant dans l’ombre. Julien l’aida à se relever, ramassant sa robe pour la couvrir à moitié. « Tu étais… indescriptible, » souffla-t-il, ses yeux brûlant encore de désir. Elle lui sourit, ses lèvres luisantes, son corps marqué par l’indécence. Ils quittèrent Le Rex sous les néons vacillants, Cécile ajustant sa robe, le sperme encore collant sur sa peau sous le tissu. « On recommence quand ? » demanda-t-elle, un éclat sauvage dans les yeux. Julien éclata de rire, la serrant contre lui alors que la nuit les enveloppait, leurs silhouettes disparaissant dans l’obscurité, complices d’un fantasme enfin incarné. Pour rester informé des évènements du LuX :   Canal Télégram   Canal Whatsapp
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