Publié le 28 avril 2024
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L’École de la Perversion
La nuit de Jeanne
Quand j'ai demandé à Monsieur L. de me préparer une soirée sur-mesure au LuX, j'étais loin d'imaginer le chemin de la perversion et de l'indécence qui allait s'ouvrir à moi.

10 avril 2024 - 21h : date et heure de mon passage à l'École de la Perversion.

Quelques jours avant, le scénario que Monsieur R. et Monsieur L. avaient imaginé pour moi prenait forme, mon excitation et mon désir de perversion s'accentuant de jours en jours. Convoquée officiellement par courrier, j'ai complété le questionnaire de mes pratiques et envies sexuelles, chaque ligne réveillant en moi un souvenir ou un questionnement : jusqu'où serai-je prête à aller ?

De ce scénario, je ne connaissais que les contours : le passage de mon examen, entourée de plusieurs hommes, avec des épreuves où mes capacités à les exciter, les faire jouir et leur transmettre mes émotions seraient décortiquées et jugées.

Sensationnel n'est-ce pas ?

Mon critère de réussite à la LuX Academy dépendait d'une théorie, simple mais pourtant abyssale : une femme ne devient pas salope, elle naît salope.

Ce soir là, Monsieur L. me dépose devant la grande porte du LuX. Je sais que Monsieur R. m'attend pour juger de mon indécence dans son bureau avant de rejoindre la première épreuve. Intimidée ? Stressée ? Oui nécessairement.

La porte s'ouvre. La voie est maintenant libre. Avançant vers le lieu de ma première scène, mes certitudes s'estompent, au profit d'une envie sexuelle animale, mon corps prend les devants. Seul mon plaisir et la jouissance de mes partenaires m'importent. L'espace spacio-temporel change.

Chapitre 1
Après avoir pris connaissance des règles du premier jeu, le visage filmé pour mieux être jugée, par Monsieur L. et deux inconnus, j'avance ma bouche vers les premières queues qui s'offrent à moi dans le Glory Hole du LuX. Obstinée par l'envie de recevoir ma première récompense juteuse sur ma langue, j'embrasse, suce, lèche chaque queue comme une sucrerie délicieuse. Une est plus particulièrement dure et sensible, il n'a pas fallu très longtemps pour que je le sente venir dans ma bouche libérant sa jouissance et me permettant en même temps de passer à ma deuxième scène.

Chapitre 2
Monsieur R. me prévient que la salle suivante peut m'impressionner, moi qui vit en effet ma première expérience de pluralité masculine. Un chevalet trône au milieu de la pièce. La règle tient en quelques mots : sois le plus indécente possible pour les exciter et fais-les craquer. Déjà sans culotte, restée dans le bureau du directeur, je retire délicatement ma jupe libérant mes fesses. Habillée d'un léger corset et de mes bas noirs, mon regard les fixant l'un après l'autre, je commence à m'exhiber sur le chevalet. Certains de mes gestes trahissent la débutante que je suis. Ils le savent mais cela ne les dérange pas, bien au contraire. Ils s'avancent vers moi par groupe de deux, libérant leurs sexes que je reprends en main. Je peux maintenant mettre un visage sur chaque queue que j'ai eu en bouche à l'épreuve précédente. Les fixer, tenir leur regard avec le mien, libérer la salope qui est en moi : voilà ce qui m'importe. L'un commence à jouer de ma chatte avec ses doigts, puis un autre vient le remplacer et me pénètre intensément sur le chevalet pendant que je continue à sucer toutes les autres queues qui s'offrent à moi.

Monsieur R. sonne la fin de la seconde épreuve, jugeant peut-être mon indécence suffisante, pour passer à la troisième.

Chapitre 3
Suivie par le jury et mes partenaires, je passe à la salle où je me dois de m'exhiber, telle une proie au milieu d'une cage entourée de lions. Leur dire ce que je veux, verbaliser. "Je veux être prise dans deux orifices en même temps." Le dire, c'est accepter de les recevoir dans mon cul et ils sont au moins deux à avoir deviné mon désir pour l'anal. Libérée de cet interdit, je veux qu'ils se servent de mon corps pour leur plaisir, être celle qui leur permettra de libérer à leur tour leur plaisir sexuel animal et tendrement brutal. Ils me rejoignent. Ils sont quatre. Trois d'entre eux se relaient, dans ma chatte et dans mon cul, en même temps. Remplie successivement, le premier jouira comme cela. Il reviendra au bout de quelques minutes, de nouveau excité par la situation pour m'offrir son sperme dans ma bouche. Les deux autres continuent à se servir de moi pendant que le quatrième reste en retrait. L'un a un sexe particulièrement imposant, rendant chaque pénétration, anale ou vaginale, d'une intensité redoutable, chaque va et vient me transportant en dehors de moi. Les autres personnes dans la pièce, membres de jury, Monsieur L. et Monsieur R. me paraissent alors proches et en même temps très éloignés. Le même me demande poliment s'il peut jouir dans ma bouche, ce que j'accepte avec plaisir. L'avant dernier m'impose une fellation jusqu'à venir à son tour sur mon visage. Je m'approche alors de mon quatrième partenaire, la salle s'étant vidée un peu. Après m'avoir prise à plusieurs reprises sur le canapé central, il entreprend de me pénétrer avec ces doigts : mon esprit débloque encore une fois une porte qui était fermée, et mon corps libère son liquide pour le plus grand plaisir de mon partenaire de cette dernière épreuve.

Monsieur R. sonne l'heure de fin de l'examen. Le jury semble satisfait de mes performances, étonné même de certains de mes comportements, me félicitant pour mes capacités à transmettre mes émotions et pour ma constante progression dans ces trois épreuves.

Déphasée, souillée et satisfaite, Monsieur L. me rejoint pour un débriefe à deux sur mon ressenti.
Il est simple : cette première soirée sera plus qu'un souvenir gravé. Elle m'a ouvert les portes des plaisirs les plus enfouis et interdits que je conservais en moi. Grâce au LuX, j'en ai découvert une première partie et je sais être au début d'une découverte beaucoup plus intense et dense.

Votre lieu, Monsieur R., et votre imaginaire Monsieur L. me rendent insatiable.

Mademoiselle Jeanne.